samedi 16 février 2013

Vertus des fiches en carton !!

C'est quand on est privé de quelque chose, qu'on se rend compte à quel point il est important : mon fournisseur de fiches en cartons a fermé ses portes !!!
Photo: Matt Whitwell
Vous pouvez vous moquer, mais sincèrement, je ne pourrai pas me passer de ces fiches en carton d'un autre âge...

Si vous saviez quels avantages ça apporte !!!
- Vous pouvez prêter n’importe où : dans la cour, dans les salles, au gymnase...
- Les profs peuvent prêter de leurs salles
- Les prêts sont discrets : un élève de 3e qui emprunte un Tom Tom et Nana n'a pas besoin de faire semblant que c'est pour sa petite soeur...
- Les élèves sont autonomes et responsables (socle, socle, quand tu nous tiens...). Ils ne vont pas jouer le jeu ? Détrompez-vous, ça marche très bien (bon, j'ai bien eu Barbie qui a emprunté un livre sur le corps humain l'an dernier, et ne l'a jamais rendu, mais c'est très marginal...).

Mais surtout, surtout, vous pouvez surveiller les élèves à la récré, ou les aider à choisir un roman, plutôt que de passer votre temps le nez sur l'écran, au risque que la récré se termine par 1 vol et 3 bagarres... 
Je m'en rends compte à chaque fois qu'il faut que je prête un magazine (donc ordi) : je suis souvent obligée de dire "ben là, désolée, je ne vais pas pouvoir", ou "pousse-toi un peu, je ne vois pas la porte"...



Avant de regretter amèrement d'avoir cédé à l'appel de la modernité, rassurez-vous, d'autres techniques peuvent vous sauver !

- Avoir des élèves chargés de faire le prêt aux récrés, les fameux délégués-cdi, aides-cdi (chez moi, les Z, mais comme ils ne savent toujours pas ranger une BD, je n'en suis pas à leur montrer le prêt sur Bcdi...). Il faut pouvoir compter sur des élèves formés au prêt sur BCDI, et fiables, mais aussi présents à chaque récréation, donc non volatiles ! Mes élèves, s'ils font preuve de beaucoup d'autonomie quand il s'agit de leurs prêts personnels, ne brillent pas par leur sens de la solidarité et du dévouement civique quand il faut donner un coup de main (il parait que c'est générationnel, c'est surtout très agaçant...)


C’est prévu pour les chantiers !
Idéal donc pour un CDI...
- Avoir un carnet pour noter les numéros des livres et les noms des élèves. Il existe des carnets tout en longueur, faciles à glisser dans une poche arrière (ça ne marche pas pour les docs en jupes... ).  Le problème, c'est le crayon ! Jamais là où on le cherche. Je pense parfois à me fabriquer ou à acheter une ceinture de bricoleur ou de vendeur sur les marchés. Pas encore passé le pas...

- Pour les prêts prévus à l'avance, dans une classe, on peut prévoir un tableau avec le nom des élèves à gauche, et on note le numéro emprunté à droite. En général, comme on a récupéré la base élève au secrétariat, on peut l'ouvrir dans un tableur, et se faire des tableaux par classe.

On peut déconseiller par contre les feuilles volantes, les numéros écrits dans la main ou sur des bouts de papier, au dos de l'enveloppe qu'on vient de nous donner... 

Sur ces quelques remarques, je m'en vais avec le 1er tiers de mes pairs en vacances. Vacances d'esprit... ça va faire du bien !

mardi 5 février 2013

Vive les monstres !

Ma collègue d'Art Pla fait créer des monstres en 5e, et a entendu que je cherchais des sujets pour faire travailler les élèves. Elle m'a donc proposé le thème des "monstres dans l'art".

J'ai essayé de réunir en un seul projet nos objectifs à toutes les deux :
- ouverture sur des oeuvres d'artistes
- utilisation des options d'un moteur de recherche, recherches d’informations ciblées sur un thème, traitement de texte, mise en page

Depuis le rentrée de janvier, j'ai donc proposé aux 5e la création d'un livre : "Monstres et autres créatures". Toutes les pages seront réunies dans un même document pdf, et transformées en livre avec le logiciel youblisher.

J'ai les cinq classes de 5e à raison d'une heure par quinzaine, en demi-groupe. Comme il y a une salle informatique de 14 postes, mitoyenne du CDI, chaque élève peut travailler individuellement. Les premières pages commencent à prendre forme, et je vois mieux tous les bénéfices de ce travail. Prévu au départ pour 3 heures, nous aurons besoin d'une 4e heure pour peaufiner.

Voilà le déroulement général :

1ère heure : j'explique qu'ils vont créer un livre numérique à eux tous, chaque élève se chargeant d'une page. Je montre un exemple de travail finalisé avec youblisher l'an dernier.

Consignes de départ :
- Trouvez sur Internet, grâce à Google/images, une oeuvre sur laquelle on voit un monstre, une créature imaginaire... Critère absolu : il faut pouvoir dire qui est son auteur, son support, sa date de création
- Ouvrez un document de traitement de texte pour collecter toutes les informations, ainsi que les références des sites intéressants
- Trouvez également des informations sur le monstre ou la créature représentée.

Je voulais aussi qu'ils révisent ce qu'on venait de faire les séances précédentes, d'où la rubrique "En savoir plus" : conseillez un document du CDI ou de la bibliothèque (utilisation du logiciel, et citer un document), et un site Internet (capture d'écran en passant par paint).

J'ai fait des pauses de temps en temps pour les rassembler devant un écran, et leur montrer des astuces de recherche :
- on ne se contente pas du mur d'image de google, on clique sur l'image, puis on la ferme pour accèder au site derrière, et on va chercher des infos sur la page
- options de recherche : "sites avec des images", pages en français
- faire glisser une image dans la zone de recherche pour voir quels sites utilisent l'image, pour trouver encore plus d'infos

Au début de la 2e heure, ils avaient déjà quasiment tous trouvé une oeuvre. Ils ont donc fouillé Internet à la recherche du maximum d'informations sur l'oeuvre, et sur le monstre.
Je les guidai pour qu'ils fassent la différence entre l'oeuvre et la créature, et les inciter à aller plus loin : 
- Frankenstein, Dracula : le livre, le film ? et quel film ? 
- Shrek, le chien dans Harry Potter, La bête de la belle de Cocteau : est-ce une création, l'auteur s'est-il inspiré de quelque chose de plus ancien ?
 - tu as trouvé une anamorphose : c'est quoi ?


J'ai veillé à ce que chaque information soit vérifiée ("montre moi la preuve"), que rien ne soit collé au hasard, qu'ils vérifient que leur info était bien liée à leur oeuvre. Ils sont très peu habités à faire ça, et je verrai avec le temps s'ils en garderont des traces dans leurs recherches futures.
Modèle modifié pour l'an prochain

Troisième heure, suite des consignes : maintenant que vous avez trouvé vos informations, suivez le modèle pour réaliser votre page dans Libre Office Dessin.
Nous aurons besoin d'une 4e heure, pour peaufiner la mise en page. Mais la plupart, au bout de ces 3h, ont une belle ébauche de la page finale.

En voici quelques-uns, sur la bonne voie :

Il ne me restera plus qu'à récupérer tous les documents, les mettre bout à bout dans le même document (d'où l'avantage de Libre Office Dessin : je pourrai facilement bouger l'ordre des diapositives, pour les classer en fonction des monstres), exporter en pdf, et transformer le tout en livre grâce au site Youblisher.

Difficultés observées : accepter de changer d'idée, de site, fouiller dans tous les sens
Certains élèves ont eu beaucoup de mal avec le fait qu'il fallait trouver une oeuvre, et non simplement une image de monstre. Ils se sont focalisés sur une image qui leur plaisait, même si aucune information n'était disponible sur l'auteur (le cas le plus courant sur Internet). A chaque fois je disais : c'est qui l'auteur ? Et bien tu en cherches une autre !
Une fois le pli pris, certains se sont vraiment piqués au jeu, et ont compris que je leur demandais une vraie chasse à l'info. 
D'autres par contre se sont accrochés à leur image de départ, alors que rien n'indiquait l'auteur. Manque de compréhension de la consigne, flemme ou mauvaise foi, pour certains, je ne savais pas trop. En discutant, certains m'ont avoué qu'il étaient complétement perdus sur les sites, qu'ils n'avaient pas l'habitude de chercher des infos. D'où le noyage de poisson, je fais semblant de chercher, mais je reste sur la même idée de départ...
Par contre, les élèves même faibles, mais un peu plus courageux ou tenaces, ont fait des recherches efficaces, en lisant uniquement  les chapô, les lignes de chaque côté de l'image, et en changeant de site dès qu'ils leur semblaient trop difficiles.
Autre difficulté pour beaucoup, les recherches en chaîne : on a trouvé un élément supplémentaire, on refait donc une autre recherche avec cet élément, et on continue à chercher encore et encore...

Donner le modèle dès le départ, ou pas ?
Cette année, comme je ne savais pas trop ce qu'on allait trouver, j'ai imaginé le modèle de page au fur et à mesure, et je ne leur ai donné que presque à la fin. Je me suis demandé si l'an prochain, je donnerai le modèle dès le départ, pour gagner du temps.
En voyant cette semaine les informations qu'ils décidaient de choisir pour leur page finale, par rapport à leurs copier-coller de départ, j'ai compris qu'il ne fallait pas !
Si j'avais donné le modèle dès le départ, ils auraient collé n’importe quoi, et beaucoup (leur document de collecte de cette année), et comme la mise en page aurait été "terminée", ils auraient eu du mal à accepter de modifier ensuite. Alors que finalement, ils ont copié-collé sans mise en page, repris leurs notes, et choisi tranquillement, à tête reposée, et plusieurs semaines après le début du travail, les informations les plus importantes.
Donc l'an prochain, pas de modèle non plus : document de collecte préparatoire pour tout le monde !

Conclusion
Finalement, l'étape la plus intéressante dans ce travail, c'est la recherche d'informations, en les forçant à aller au bout des choses, et à ne pas se contenter du 1er site venu. Ce sujet artistique s'y prêtait à merveille, bien mieux qu'une recherche "simple" sur un métier, un personnage historique, dont on trouve toute l'info digérée sur wiki, d'un seul clic. A refaire !

ET VOICI LE LIVRE :

40 élèves ont réussi à aller au bout du travail, leur livre a donc une quarantaine de pages (les liens ne fonctionnent pas après le moulinage du pdf, on est hyper déçus....). Cliquez pour ouvrir :


 

 

dimanche 3 février 2013

Faut-il participer à des prix littéraires, ou pas ?

Vous me direz, comme j'en co-organise un (le Mangamado), c'est pas très clair comme état d'âme... 
Alors que depuis toujours, je considère cet outil comme super intéressant, cette année, des expériences et des remarques de collègues ont ébranlé mes convictions.

Un prix littéraire, c'est quoi ? Par définition, il s'agit d'une liste de titres choisis par un groupe d'organisateurs, et valable pour tous les inscrits. Le principe est de faire lire la totalité d'une sélection à des élèves, volontaires (clubs lecture) ou non (projet de classe), et de les faire voter. Éventuellement, on rajoute des activités annexes : "avez-vous aimé et pourquoi", rencontre avec un des auteurs, affiches, quiz...

Mes arguments en défaveur des prix :

1- Sans aucun rapport avec la pédagogie, mon premier argument contre certains prix, c'est que les organisateurs exigent parfois qu’on leur achète les livres. Or, je préfère imaginer que chaque établissement inscrit va voir son libraire local, plutôt que d'en faire travailler un seul pour tous les participants. Mais c'est une position très personnelle.
 
Couverture de livre
Je l'aime bien cette couverture,
je la mets partout !
2- Deuxième argument contre : il faut avoir lu tous les livres pour voter. Je sais, c'est le principe d'un prix !
Mais c'est totalement impossible avec la majeure partie de mes élèves. Donc, si on extrapole, on peut imaginer que la plupart des titres que mes élèves vont élire, ce sont ceux dont la couverture est la plus attractive, ou les pus courts (à la fois parce les exemplaires achetés tournent plus vite, et aussi, avouons-le, parce que c'est celui que les élèves vont choisir en priorité !). Ils ont également plus de chance de lire celui qu'on a acheté en davantage exemplaires : le moins cher, ou le chouchou de la doc... Et si vous me dites que l'essentiel, c'est que les élèves lisent, je dis non, un titre va au final être déclaré gagnant. L'auteur va être récompensé, félicité. On ne peut donc pas faire n’importe quoi avec les votes.

3- Conséquence du point précédent : lire tout ça, ça prend du temps ! Il ne s'agit pas là d'une petite séance de présentation de livre, avec un retour plus ou moins formel 15 jours après. Quel collègue peut passer 3 mois sur le même projet ?

4-  Non seulement il faut être un peu boulimique, mais certains titres risquent de ne pas plaire aux élèves. Encore une fois, je vous entends d'ici, c'est le principe d'un prix ! Un des titres va nous plaire davantage, et certains ne pas nous plaire du tout. Bien sûr, lire un livre qui ne nous plait que moyennement ou pas, ce n'est pas grave en théorie. C'est même intéressant : pour apprendre à juger un roman, leur faire élire le meilleur à leurs yeux de lecteurs avertis... Mais c'est un objectif pour lecteur vorace ! Pas pour des lecteurs qui ne lisent que rarement. Pour ceux-là, on aimerait que chaque lecture fasse mouche ! Si on sait qu'un élève n'ouvrira qu'un seul livre cette année, prend-ton le risque qu'il ne lui plaise pas ? J'aurai tendance à vouloir tomber juste du 1er coup, pour l'entendre dire "ça fait longtemps que je n'ai pas fini un livre, vous en avez un autre comme ça ?"...

Là-dessus, discussion avec une ancienne prof de lettres : les élèves ont toujours l’impression qu'il faut aimer les livres qu'on leur donne à lire. Tout dans notre attitude leur donne des indices que ces livres sont super intéressants. Ils n'ont pas aimé ? C'est donc qu'il y a quelque chose qui cloche en eux. Ils font alors semblant, disent qu'il ne l'ont pas encore commencé, tournent autour du pot... Tout, plutôt que de dire qu'ils n'ont pas aimé.
J'ai trouvé cette remarque très intéressante.
Couverture de livre 
Donc soit, partons de ce pré-supposé : il ne faut pas toujours faire lire aux élèves des livres qui leur plairont.

D'ailleurs, mon collègue de lettres sur-enchérit : on n'est pas là pour leur faire aimer les livres qu'ils lisent, mais pour leur donner une culture, leur apprendre à lire des textes, à découvrir la complexité de l'écrit.
Là, vous vous dites, le collègue est partant, peu importe l'avis des élèves, on y va !
Et bien non, parce qu'après lecture des romans du prix : "Mais il n'est pas question que je passe du temps à leur faire lire ça, qu'est-ce que j'en tire littérairement ?".

Alors quoi faire ? Arrêter les prix ? Mais moi, j'aime bien ça  ! J'aime bien le cadre un peu officiel que ça donne, le côté festif, les rencontres qu'on organise, pouvoir publier des commentaires sur les blogs des organisateurs...

De ces discussions, nous en avons tiré avec mon collègue de lettres quelques pistes pour mieux travailler ensemble.

GastonOK pour le prix littéraire en l'état, si le projet est totalement fait avec l'accord du prof, sur un temps scolaire, que les objectifs sont clairs. On peut se permettre de faire lire des livres qui vont moins faire mouche que d'autres, si l'objectif est la critique littéraire, la prise de parole à l'oral... On y associera d'autres actions de lecture loisir en parallèle.

OK pour faire participer quelques élèves sur des moments de volontariat : en club pour des romans, en étude pour des mangas, des BD, des albums. En toute connaissance de cause cependant sur l'énergie nécessaire, et la frustration fréquente de n'avoir que deux lecteurs... Sur des temps non scolaires, il faut des trésors d’imagination et d'énergie pour faire lire à des élèves des livres non obligatoires. Il faut également des complices : quelques collègues eux-mêmes lecteurs (pas nécessairement profs de lettres), les surveillants, le CPE...

Quant à leur faire lire les 5 livres d'une même sélection... Les élèves élus par les dieux de la lecture étant rares, nous avons réfléchi à des techniques pour participer à un prix de manière collective, en se partageant les livres à lire. J'en ai déjà listé sur ce blog. J'en teste, j'en teste. J'en ferai sans doute un bilan très prochainement.

Créons pourquoi pas nos propres sélections, adaptées au niveau de lecture de nos élèves. C'est souvent ce qu'on voit en collège, les collègues de lettres organisent une sorte de défi lecture entre toutes les classes de 6e, par exemple. Pour leur donner un côté plus "prix", pourquoi pas un comité de sélection 5e qui choisirait au 1er trimestre des livres à faire lire ensuite aux 6e ? On peut toucher les délégués volontaires pour ce type d'action. On peut imaginer un vrai moment de vote avec urne, annonce au micro...

Et si on est attachés aux rencontres ou activités différentes (exposés, recherches, objets créés en art pla...), organisons des activités autour des romans choisis par les collègues de français pour leurs cours : faire venir une association de langues de signes si on fait lire Hellen Keller, faire lire à des retraités les romans sélectionnés pour le programme... Certains sont les mêmes que quand ils étaient petits ? Cela permettra de parler de la transmission de la culture. Ils sont difficiles ? Peut-être la présence de ces lecteurs d'un autre âge (ils les avaient aimés !!!) peut galvaniser la classe...


Vous le sentez, ça cogite, ça cogite...

L'objectif ultime pour moi, c'est que les élèves connaissent des tas de sortes de livres, qu'ils aient testé leurs goûts, qu'ils aient bien-sûr trouvé des livres épatants, et que leurs habitudes soient suffisamment fortes pour durer, durer, durer...
Gaston
ça, c'est mon collègue, qui aimerait bien
que j'arrête de lui donner des trucs à lire..
L'objectif du prof c'est de faire son programme, en se servant de textes résistants (cf notion de lecture littéraire), riches. Et faire parler, écrire les élèves. Pas de faire plaisir à la doc ! Parfois, un peu aux élèves...

samedi 2 février 2013

Ouverture culturelle : comment éviter la fermeture ?

Pour la 3e année consécutive, j'ai animé une formation sur le thème de l'Ouverture culturelle.
Cette année, je me suis davantage interrogée sur la notion de culture, et sur la définition d'ouverture culturelle. J'en ai déduit qu'une action d'ouverture culturelle devait intégrer des objectifs de "non-fermeture" culturelle, une fois l'élève sorti du système scolaire.
 
J'ai dès lors analysé mes pratiques en terme de réussite au temps T (le temps scolaire, celui de la séance), et de ce que j'ai appelé T+10, pour symboliser l'élève sorti du système scolaire.
Et j'ai découvert des tas de choses !


Si le sujet vous intéresse, voici la synthèse de mes recherches, ainsi qu'une liste de liens pas du tout exhaustifs, mais dont j'ai apprécié la lecture. 

(J'ai publié également un article dans un Inter-CDI sur ce thème).