jeudi 20 avril 2017

Un bureau collaboratif

Inspirée par un article d'Hélène, de l'Odyssée d'Ln, j'ai entrepris juste avant les vacances de transformer mon bureau en plateforme collaborative. Il me fallait bien ce type de projet pour me motiver à ranger !

Il est toujours au milieu de la pièce, c'était déjà le cas, mais il est désormais deux fois plus large (j'y ai rajouté le bureau de travail manuel qui est censé me servir à couvrir les livres, et qui était caché derrière dans un coin), et mes piles ont disparu. Des tiroirs étiquetés accueillent les projets en cours, et je me suis engagée à ne plus rien poser sur ce bureau si ce ne sont que mes affaires. Je m'autorise une caisse (verte) maximum de bazar.
A la rentrée, je récupérerai des chaises pour en faire tout le tour, et inviter ainsi les élèves à s'y installer.

Ils y trouvent les liseuses, les tablettes avec des vidéos téléchargées pour mes coachs ou les curieux (culture numérique), l'origami, la table des Z, les livres à ranger, les livres neufs à tamponner, les journaux en cours à corriger...

Avant
Une photo valant mieux qu'un long discours, voici un Avant-Après.
Avant
Photo personnelle
Après (liseuses et tablettes de ce côté)

Photo personnelle
Après


Z, livres audio et livres à tamponner



J'étais hyper déçue le lendemain, il a fallu que je leur mette le nez dessus pour qu'ils voient le changement. Ils sont comme moi, le bazar, ils s'habituent. J'ai pu voir qu'ils ne regardent pas plus le bureau que les affiches !

En tout cas, cela m'a permis de ranger et de continuer à mettre en oeuvre la technique 5S (billet plus ancien).

Une fois expliqué, le concept leur a beaucoup plu. Et j'ai senti que cela allait être un atout de plus dans ma lutte pour créer un esprit collectif (cf billets précédents sur la lecture).

jeudi 6 avril 2017

Des chiffres et des lettres : les statistiques à l'appui de ma stratégie lecture

Des chiffres pas sympas ?


J'ai cité dans un précédent billet le nombre d'emprunts cette année :
- environ 1000 prêts cette année à ce jour, contre 2000 l'année dernière, avec deux mois de plus
- 400 BD et manga contre 800 l'an dernier
- 383 romans (dont 125 romans prêtés dans le cadre d'un emprunt obligatoire en français) contre 1015 l'an dernier
C'est pas fameux.

J'ai utilisé le module tout fait dans BCDI, statistiques de prêts par classe, pour voir le nombre d'élèves qui ont emprunté par classe.
On voit qu'il y a eu 250 emprunteurs (au lieu de 381 l'an dernier).
En troisième, où il n'y a eu aucune visite de classe au CDI (ni pour la lecture, ni pour la recherche documentaire), on compte 2 ou 3 emprunteurs par classe.
Bon.


Voyons maintenant qui se cachent derrière les fiches de prêt, pour relativiser éventuellement le désastre. 

mercredi 5 avril 2017

Et si...

Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps !
Une idée m'est venue suite à la rédaction des billets précédents.

J'ai exprimé à plusieurs reprises le regret de ne pas avoir la main pour ceci, de ne plus avoir de temps pour faire cela, réforme oblige.
Mais quand je me suis retrouvée avec 1h quinzaine au lieu d'une 1h semaine avec les 6e, j'ai supprimé les activités lecture, au profit des activités EMI !

J'aurais pu faire l'inverse, non ?

J'aurais pu supprimer les activités où l'on apprend à chercher des images, à les imprimer pour les exposés, à chercher des infos, à connaître le travail des journalistes...
Et garder la découverte des BD, des albums, des mangas, des romans, conserver les temps de lecture sur place, d'emprunt, d'imprégnation, de création d'habitudes et de besoins de lecture. J'aurais pu faire créer un journal littéraire au lieu d'un journal pour présenter le collège aux CM2.

Et si...
Et si je laissais vraiment l'EMI aux 26h ?
Et si à la rentrée prochaine, sur les heures de "Vie de classe-CDI" volées à la grille horaire, je faisais lire les élèves ?
Est-ce que les bénéfices de 15h de lecture supplémentaires en 6e n'auraient finalement pas davantage de sens et de conséquences que mon programme de cette année ?
Chiche !